Sur le chemin de l'indifférence.Mes pensées présentes et souvenirs passés au quotidien.
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Date de création : 10.10.2011
Dernière mise à jour :
25.10.2011
3 articles
La vie est une aventure, et le temps n'attends pas...
On ne demande pas à quelqu'un qui ne sait pas où il va, de nous dire c'est où que nous devons aller de la même manière qu'il ne sert à rien d'attendre de quelqu'un qui ne se connait pas, qu'il nous dise qui nous sommes vraiment !
Qui êtes vous ? Où allez vous ? à quoi servez vous ? quel est l'objectif de votre passage sur terre ? et qu'inscrira t-on sur votre pierre de granit le jour ou vous continuerez de polluer en dessous de celle ci ?
Voilà les questions que vous devriez vous poser, avant de critiquer votre prochain !
LES DRAPS BLANCS
Paroles: Pierre Philippe, musique : Astor Piazzola /Jean Guidoini.
Je n'avais jamais eu de chambre à moi Ni seulement
L'un de ces lits où - dit-on - l'on se noie dans Des draps blancs
Je n'avais jamais eu que des divans Des lits étroits
Que des couches où l'on dort comme en plein vent Et où l'on a froid
Enfant, j'ai toujours appris mes leçons Fait mes devoirs
Dans la salle à manger où, grand garçon Soir après soir
J'ai fait mon lit dans un angle du mur Où j'ai rêvé
A toutes les couleurs de l'aventure Comme à la télé
Puis j'ai retenu mon souffle en rentrant Après minuit
Pour ne pas alerter mes chers parents De mes ennuis
Ils devaient pour travailler se lever Avant le jour
Et auraient bien sûr jugé dépravées Mes pauvres amours
J'errais alors dans les tristes banlieues Où l'on attend Rien
Et où l'on marche des lieues et des lieues En espérant
Qu'un Geste ou qu'un regard bouleversera La petite Vie
Que les parents ont mené là Sans en avoir vraiment envie
C'est dans des draps blancs que tout commence Et que tout finit
Beaux draps repassés de l'existence Aux plis bien jaunis
Jamais vraiment tirés de l'armoire Des nuits sans envie
Draps vierges et draps-mémoire De bien trop mornes vies
Malheur à toi, toi qui voulais mieux Que vivre à demi
Faire de tous tes jours des fêtes-dieu Aux riches semis
Sur tes draps aux couleurs de lilas De fleurs pourpres en lourds entrelacs
Brassées de pavots au coeur grenat D'oeillets noirs et de trèfles incarnats
Bouquets de sauge et de datura Roses roses et roses baccarat
Liées dans leur parfum scélérat Purulent opéra
J'ai trop connu de ces draps élimés Avant leur temps
Tristes draps d'hôtel où sont imprimées Des fleurs des champs
Simples comme celles des cloisons Comme bonjour
Qui ont fait dépérir de leur poison Tant et tant d'amours
C'est dans ces fleurs décolorées que j'ai Pu modérer
Mes belles ardeurs et mes grands projets Que j'ai serré
Quelques corps, quelques coeurs qui mont appris A me guérir
De ces erreurs meublant mon bel esprit Jusqu'à en mourir
Mais c'est là qu'un jour entre ces deux draps De nylon sec
Toi que je n'attendrais plus tu viendras Et tout avec
Avec ces riens qui font un roi du pire Nécessiteux
Et l'amour instaurera son empire Dans mes draps douteux
Riant, nous irons tous les deux choisir La première Paire
De draps blancs qui seront nos désirs Voiles sur la Mer
Voiture de navire, voilage de noces Et parfumés
Tels que la toile de fil d'Ecosse De la sainte nappe de l'autel
C'est dans des draps blancs que tout commence Et que tout finit
Je n'aurais pas su saisir ma chance Saisir l'ironie
De ce sort qui commande ce soir Comme une anarchie
Des draps blancs maculés de noir En un sanglant gâchis
Malheur à toi Toi qui voulais mieux Que vivre à demi
Faire de tous tes jours des fêtes-dieu Aux riches semis
Sur tes draps aux couleurs de lilas De fleurs pourpres en lourds entrelacs
Brassées de pavot au coeur grenat D'oeillets noirs et de trèfle incarnats
Bouquet de sauge et de datura Roses roses et roses baccarat
Liées dans leur parfum scélérat Purulent opéra